• Autobiographie d'une femme épure

    Mon poème en prose personnel , argumenter de certaines  créas personnelles la 1, 2, 7,8

     

     

     

    J'ai omis de vous dire que tout le poème, c'est la femme dessinée par l'artiste qui parle . et que le texte attenant à l'image est toujours dessous l'image 




    Je suis née, dans les méandres fertiles, imaginatifs, fantastiques, 
    du cerveau en pleine ébullition d'un dessinateur averti.






    Dans une petite case à tiroir, il m'avait imaginée. 
    Mes formes, mes couleurs, prirent consistances, chaque nuit, lors de son sommeil, 
    quand enfin son cerveau libèrait toutes ses neuronnes pour une danse effrénée, sans même 
    qu'il s'en aperçoive. 

    Dés le matin j'étais remisée dans un endroit secret , ou je ne sortais pas .
    Au fur et à mesure du temps, je pris conscience de ma vie. 
    Et j'attendais ces moments de folies la nuit avec impatience ou je dansais avec 
    ses cellules neurologiques , dans un bain vivifiant ,dans un rêve grandiose,
    à la grande joie de son cerveau






    Mais ......  dés le matin ,   j'étais remisé dans cet endroit secret , ou je ne sortais pas .
    et son esprit , chef d'orchestre de son corps,  reprenait son travail de routine 
    m'oubliant ..... seule ..... j'attendais mon heure .







    Quelquefois,  je me sentais transformée, mon visage , mes membres , ma tenue. 
      "Je n'aime pas la façon dont tu veux m'affubler , l'artiste , je ne suis pas guerrièr! "


    Un jour , lassée,  je t'ai appelé .
    "hé! dessinateur !  , je veux naître enfin,  je veux sortir du tiroir de ta mémoire ! "

    Tu m'as entendu !........enfin......





    Je le sens ! à présent l'ultime moment ou de sa mémoire je vais descendre 
    et parcourir le chemin, le long de son bras , vers sa main jusqu'au bout 
    de la mine de plomb que tient ses doigts.

     

    Le voila qui s'affaire et me dessine , me donnant la vie !
    encore un peu ! tu as presque fini ! mes jambes , mes pieds !
    oh ! comme tu m'as fais belle ! comme j'aime mon épure fragile !






    Dans un effort grandiose, j'enfreins les lois de la platitude.
    J'ondule sous les traits de sa mine , et je m'extirpe du carcan de la raison, 
    sortant de la feuille blanche qui fut mon lit , entrant dans le rêve qui illumina sa vie

     

    Virevoltant ! dansant une farandole effrénée sur la boite à couleurs 
    j'étais heureuse. 
    Mon géniteur n'en croyait pas ses yeux, une brise légère déplaçait les pastels 
    et m'en revêtait tout mon corps !

    "suis je belle ? " lui murmurais je 
    "oui comme je t'ai pensé depuis la nuit des temps "







    Le jour je rejoint mon cadre , et le soir , il laisse la porte de son atelier ouverte
    et la lumière m'appelle , je redescend ! gracile épure diaphane de cristal !
    je vais vers lui qui m'attend, le coeur dans le secret de ses rêves les plus secrets , les plus beaux







    I

    il vieillira , je vieillirai malgré le vernis de ma couverture!
    mais personne ne saura  l'étrange histoire d'uamour,   entre une esquisse , une épure de femme féerique 
    et un humain osant vivre ses rêves les plus fous .










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